Nous sommes parties vendredi soir directement après le boulot direction Los Angeles. Après 2h-2h30 de route dans notre beau chevrolet (avec la clim et la direction assistée !), nous sommes arrivées vers 21h chez Nicole qui a bien voulu nous accueillir pour le WE. Encore un grand merci !
Gros programme : visite de Chinatown, Little Tokyo, Hollywood et Venice Beach le samedi, Universal Studios le dimanche. C'est parti !
Chinatown Samedi matin, levée à 7h15, départ à 8h30 direction Chinatown pour prendre le petit déjeuner ! Nous nous sommes rendues, Nicole, Jim (le fils d'une de ses amies), Emilie et moi, au dim sum de Chinatown.
Le dimsum est la version du brunch ou du petit-déjeuner dans la tradition cantonnaise. C'est un repas léger (ce qui n'était pas vraiment notre cas) qui peut avoir lieu du matin juqu'au milieu de l'aprés-midi. Le dimsum consiste en un vaste choix de mets salés et sucrés servis en petites portions. Le service est fait à table avec des chariots sur roues. A chaque fois qu'on choisi un plat (composé de 4 portions, ça tombe bien on était 4 !), la serveuse tamponne une carte et le prix est calculé en fonction du type de plat commandé. Au final on en a eu pour 10$ seulement par personne et on était full ! On n'a pas mangé jusqu'au soir.
Nous avons d'abord goûté au Congee (sorte de porridge de riz). Ensuite nous avons mangé des Baozi (pains cuits à la vapeur) au porc et au poulet, des Jiaozi (raviolis chinois) aux crevettes et aux légumes, des boulettes au sésames et des tartes aux oeufs. Le tout accompagné de thé. Par contre, nous n'avons pas goûté aux pieds de poulet bouillis !
Jim a terminé le repas par un Bubble Tea (ou thé aux perles) qui est une boisson d'origine taïwanaise. C'est un mélange de thé froid ou chaud et de lait, parfumé de diverses saveurs, et de boules noires de tapioca qui donnent son nom à cette boisson. Elles s'apirent en général par une paille de diamètre hors normes. En se promenant dans Chinatown, Jim est allé secrètement nous en acheter !
Après, nous nous sommes séparés. Emilie et moi avons continué notre promenade dans Chinatown puis avons poursuivit notre programme !
Little Tokyo Nous avons fait un crochet par Little Tokyo avant de rejoindre Downtown mais nous ne nous sommes pas arrêtées car on n'a pas trouvé de place de parking et en fait il n'y avait pas grand chose à voir à part ses grands buidings. C'était beaucoup moins typique que Chinatown.
Downtown Ensuite nous sommes allées à l'hôtel Bonaventure juste pour faire un tour d'ascenceur ! Cet hôtel est presque une ville à lui même, on y croise des joggeurs ! Autrement, boutiques, restos, salle de fitness, jets d'eau dans le hall. L'hôtel a la particularité d'avoir des ascenceurs en verre à l'extérieur du bâtiment ce qui offre une vue superbe sur Los Angeles. On a donc fait de nombreuse montées jusqu'au 32e étage pour prendre plein de photos ! On voulait aller jusqu'au 35e étage mais ce n'était pas possible car cet étage n'est ouvert qu'à partir de 17h. C'est pas grave, on y est retourné le soir ! Après on s'est arrêté car on commençait à avoir mal au coeur...
C'est dans un de ses ascenseurs que s'est déroulée la bagarre entre Malkovich et Eastwood dans le film Dans la ligne de mire. On y a également tourné des scènes de True Lies, Rain Man, et L'Arme fatale.
Hollywood Nous avons passé une heure à flâner sur Hollywood boulevard et à baver devant les vitrines de magasins. On a marché sur quelques étoiles connues : Charles Chaplin, Queen, etc...
Une heure c'était largement suffisant car il y avait énormément de monde ce qui était fatiguant !
A part Hollywood Boulevard et ses étoiles, la ville n'est pas trés jolie et est beaucoup moins classe et chic que ce qu'on peut espérer.
Pour la petite histoire, à l'origine (en 1923), le mythique panneau Hollywood était en fait une publicité imaginée par un promoteur pour vendre des maisons sur les collines d'Hollywood, qui s'appelait à l'époque Hollywoodland (la fin du mot a disparu). En état de détérioration depuis longtemps, il fut heureusement sauvé in extremis grâce à une souscription nationale parrainée par les stars du rock, Alice Cooper en tête, qui a financé le dernier "O", David Bowie a payé quand a lui, la lettre "H" (est-ce un message?).
Saviez-vous que ce symbole de la cité mythique de cinéma était gardé par un gardien qui vivait dans une petite cabine derrière l'une des lettres "L" ???
En 1932, une jeune starlette, que sa carrière au point mort désespérait, se jeta du haut du signe. Maintenant, l'accès est interdit au public.
Venice Beach
Après Hollywood nous avons filé à Venice Beach où nous nous sommes promenées le long des canaux existant encore. Il y a des maisons qui donnent directement sur les canaux, ça doit être agréable d'y vivre même si les passants ont une parfaite vue sur le jardin... Des petits ponts enjambent ces sympathiques bras d'eau, séparant les jardins où pousse une végétation tantôt méditerranéenne, tantôt tropicale. Senteurs de chèvrefeuille, de magnolia, d'oranger du Mexique... C'était magnifique ! C'est le quartier de LA que j'ai préféré je crois. Les Etats-Unis regorgent de paysages divers et de reconstitutions de quartiers du monde entier, ils sont vraiment surprenant pour ça.
Par la suite, nous avons rejoint les bords de plage et nous avons marché sur un chemin piéton bordé par de nombreux magasins attrape touristes et des marchands ambulants de tout genre. Juste en face, il y a un terrain de basket où, chaque soir, les gars du coin viennent se prendre pour les Lakers. On est passé devant Muscle Beach Venice, le célèbre centre de musculation en plein air où chacun peut s'admirer et se faire admirer. Schwarzy y venait souvent faire sa muscu quotidienne étant jeune !
Histoire de Venice tirée du Routard : A l'aube du XXe siècle, Abbot Kinney, baron du tabac, veut faire de Venice une ville de détente et de plaisir à l'image de la Venise italienne. Ainsi naît Venice of America, et dès 1905, la foule découvre les promenades en gondoles (fraîchement importées d'Italie par bateau) sur les 16 miles de canaux gagnés sur le marécage. Un petit train permet de relier la fête foraine située sur le ponton aux plage et à la grande piscine d'eau de mer couverte. Kinney engage même des pilotes chevronnés pour réaliser des acrobaties aériennes au-dessus de l'océan.
En 1920, Kinney meurt d'un cancer du poumon ; la semaine suivante, un gigantesque incendie ravage une grande partie du front de mer. Venice est reconstruite avant de devenir dès 1925, un quartier à part entière de LA. Du coup le trafic s'intensifie et en 1929, une partie des canaux est comblée pour permettre aux voitures de circuler plus facilement. La même année, on découvre du pétrole en ville. Le pays est en plein krach boursier, alors profitant de cette manne, quelque 148 puits sont mis en branle afin d'extraire le précieux or noir, défigurant trés vite le paysage. L'exploitation se poursuit jusqu'à la fin des années 1960.
Venice, délaissée depuis près de 40 ans, devient le repaire des beatniks puis des hippies. En 1974, la construction d'une large piste cyclable le long de la plage relance l'attrait touristique pour le quartier. Venice devient alors la capitale mondiale du roller-skate.
Le front de mer est aujourd'hui le lieu de rendez-vous des artistes et des marginaux. Un commerce de plage à vocation balnéaire s'y déroule toute la semaine mais ferme à la tombée du jour, livrant les abords de la plage à la gouverne des homeless. Mieux vaut ne pas y faire de vieux os. Dans la journée, et surtout le we, c'est la grande parade des corps sculptés, lustrés, siliconés, tatoués, huilés. A l'évidence on vient ici pour se montrer... En marge de ça, il demeure toujours un petit fond populaire, et les jetées sont pris d'assaut le dimanche par les pêcheurs qui viennent y pique-niquer, les yeux rivés sur le scion de leur canne, sous les yeux médusés des surfeurs attendant le meilleur peak pour un ride d'enfer !
Hôtel Bonaventure Pour terminer cette looongue journée, nous sommes retournées à l'hôtel Bonaventure. Au départ on voulait manger dans un restaurant italien mais il est resté introuvable donc on a changé nos plans. Nous sommes montées jusqu'au 35e étage où il y a un bar-restaurant qui tourne ce qui offre une vue panoramique sur Los Angeles. Nous avons ainsi admiré Los Angeles by night du haut de notre building tout en cassant la croûte. Les prix affichés sur la carte n'étaient pas trés élevés ce qui allait au contresens de ce qu'indiquait le guide du routard mais quand nos assiettes sont arrivées nous avons tout de suite compris ce qu'ils voulaient dire ! On avait commandé une salade à 8$. La mienne était composé d'un minuscule morceau de bleu et de quelques morceaux de tomates. Celle d'Emilie était censée être avec des anchois. En fait, cela se résumait à un ridicule anchois sur une tranche toute fine de pain grillée. Le reste n'était que de la salade... On a quand même voulu terminer sur une note sucrée donc on a commandé des desserts qui se sont laissés désirés. Pour moi c'était mousse au chocolat avec sa boule de glace au caramel. Pour Emilie c'était une crème brûlée servie avec UNE framboise, UNE mûre et un MINI cookie qui d'après Emilie était sans goût.
Certes le repas n'était pas délicieux mais la vue était superbe et c'est ce pourquoi on était venue alors on n'est pas repartie déçue !
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